26 février 2014

conflits et tragédie

Introduction
En France, en Europe, puis dans le monde entier, par la succession des crises économiques (1929) et des guerres (1914- 1918 ; 1933- 1945), notre 20éme aura été celui des drames majeurs de l’humanité, Au-delà des en grenages de haines et de violences, plusieurs événements dominent cet horizon souvent tragique de l’histoire contemporaine : la «  grande ………. humaine de Verdun lors du premier conflit mondial : la barbarie nazie lors du second , en 1945 : Hiroshima ou les prémices de l’apocalypse nucléaire et Yalta ou le partage du monde en zone d’influence américaine et soviétique , dans les années cinquante l’enlisement français dans les bombardements d’Indochine ( 1954 ) puis d’Algérie ( 1954 – 1962 ) ; le durcissement de «  la guerre froide ; les conflits au Maroc _ orient ( 1967 – 1973 ) ; l’impuissance de l’ONU à maîtriser les conflits en Europe ( Bosnie , Kosovo ) et en Afrique ( Somalie , Rwanda ) .

Rénovations et espérances :
Pourtant malgré ces drames à répétition, la seconde moitié du siècle a vu se lever de nouvelles espérances. Après les heures sombres de la défaite de 1940 et de l’Occupation, la France se redresse vigoureusement sur le plan économique pendant les 4 et 5 républiques.
Sur le plan international, les années soixante furent aussi pour la France celle de l’achèvement de la décolonisation, puis des dep. De la communauté européenne qui n’a depuis cesse de s’élargir. Ailleurs dans le monde d’autres événements majeurs sont intervenus dans les vingt dernières années : la chute de grandes dictatures ( Espagne, Chili, Grèce ); celle surtout du mur de Berlin ( 1989 ) conduisant à la réunification de l’Allemagne; la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud ( 1994 ) ou encore la difficile mais salutaire mise en pratique du «droit d’ingérence humanitaire ( Somalie , Bosnie ) .
Faillite des idéologies et «  défaite de la pensée »
Les dernières décennies du 20 s. Sont profondément par le reflux puis l’effondrement spectaculaire de l’idéologie communiste, de ses divers
«  Modèles » (Soviétique, Chinois) et de plusieurs régimes qui l’incarnaient de ses formes les plus dictatoriales ou sanguinaires (Roumanie, Cambodge)
Mais la faillite du marxisme n’a pas pour autant donné corps , dans le monde occidental , à une alternative incontestable .Propulsée par une formidable accélération des progrès technologiques et notamment des moyens de communication , la société dite de consommation a engendré ses propres crises dont les événement de Mai 1968 en France sont les signes avant coureurs crises d’identité sociale ( chômage , précarité ) , reflux des valeurs ou repères traditionnels ( école , famille , religion ) . Certains philosophes parlent de «  défaite de la pensée  pour désigner le risque de déracinement et de banaliser culturels que compte le développement d’une culture de masse «  américanisée dont les supports techniques (télévision, informatique, Internet) deviennent les nouveaux objets de «  culte planétaires.

La vie et les formes littéraires :
« La belle époque : Au lendemain du double «  épuisement du naturalisme et du symbolisme, le 20 s. littéraire s’ouvre par une belle époque qui l’est d’abord pour les trois grands genres traditionnels . La poésie avec Apollinaire, le théâtre avec Claudel et le roman avec Gide et Proust paraissant en effet retrouver un souffle nouveaux et surmonter leur épuisement de le fin du 19 s. Mais la Grande Guerre précipite la brutale confrontation de la littérature et de l’art en général avec les réalités – technique, sociale et idéologiques – d’un «  modernisme dont le poète Paul Valéry avait pressenti qu’il rendait les civilisations «  nouvelles ».
* La temps des engagements : L’effondrement, dans les violences se la guerre, des valeurs de l’humanisme traditionnel provoque  alors la réapparition d’une conscience tragique que la littérature de l’entre – deux – guerres va s’efforcer de décrire pour tenter de la surmonter. De la révolution surréaliste ( Breton , Aragon ) à l’existentialisme ( Sartre , Camus ) en passant par des œuvres dramatiques comme celle de Giraudoux , toute une génération redécouvre ainsi l’urgence de certaines questions : quelle fonction pour l’écrivain ; quelle formes pour l’engagement , individuel ou collectif ( avant – gardes ; manifestes ) ; quels symboles , quelles figures d’un nouvel héroïsme peut – on apposer à l’inévitable «  montée des périls fascisme , nazisme ?
* La littérature en question : Après l’épreuve douloureuse mais souvent courageuse de la Résistance, la littérature des années 1950 – 1970 doit affronter de nombreux défis : faillite annoncée des croyances et des idéologies ; déclin des «  maîtres à penser ; mondialisation des concurrence effrénée de toutes les formes de l’image (cinéma, télé, vidéo).
Tous les genres sont affectés par une crise des valeurs et des pratiques littéraires (nouveau roman, nouveau théâtre, nouvelle critique …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire