et
La coordination consiste à joindre par un coordonnant des éléments de même niveau syntaxique, c’est-à-dire des éléments qui remplissent la même fonction et qui peuvent se remplacer l’un l’autre. On appelle « coordonnant » le mot ou la locution qui relie les éléments coordonnés ; le terme coordonnant désigne aussi la fonction de ce mot.
Ex :
[Renée joue souvent au tennis] et [nage tous les jours].
> Le coordonnant et relie deux phrases de même niveau syntaxique (le sujet de la
deuxième phrase (Renée nage…) a été effacé pour éviter la répétition).
Le faucon pèlerin niche [sur les grands édifices] ou [sous les ponts].
> Le coordonnant ou relie deux groupes prépositionnels (GPrép) en fonction de
complément indirect du verbe niche.
deuxième phrase (Renée nage…) a été effacé pour éviter la répétition).
Le faucon pèlerin niche [sur les grands édifices] ou [sous les ponts].
> Le coordonnant ou relie deux groupes prépositionnels (GPrép) en fonction de
complément indirect du verbe niche.
[Daniel] et [Patrick] présenteront leur projet au président cet après-midi.
> Le coordonnant et relie deux groupes nominaux (GN) qui remplissent la fonction de sujet. Dans les exemples ci-dessus, les éléments coordonnés sont de même catégorie. Mais il arrive que des éléments coordonnés ne soient pas de même catégorie.
Ce cheval est [rapide] et [d’une grande robustesse].
> Le coordonnant et relie deux groupes en fonction d’attribut du sujet ; le premier
est un groupe adjectival (GAdj) et le second, un GPrép.
En plus de jouer un rôle syntaxique, le coordonnant joue un rôle sémantique, car il exprime
l’addition (et,deplus),l’alternative (ou),la cause (car,en effet),la conséquence (donc,par conséquent),l’opposition (mais,cependant),etc.
Ce cheval est [rapide] et [d’une grande robustesse].
> Le coordonnant et relie deux groupes en fonction d’attribut du sujet ; le premier
est un groupe adjectival (GAdj) et le second, un GPrép.
En plus de jouer un rôle syntaxique, le coordonnant joue un rôle sémantique, car il exprime
l’addition (et,deplus),l’alternative (ou),la cause (car,en effet),la conséquence (donc,par conséquent),l’opposition (mais,cependant),etc.
La juxtaposition est une coordination sans l’emploi d’un coordonnant. Le coordonnant
est remplacé par un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un pointvirgule),
qui sépare graphiquement les éléments de même fonction juxtaposés.
est remplacé par un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un pointvirgule),
qui sépare graphiquement les éléments de même fonction juxtaposés.
Ex :
[Chaque soir], [au coucher du soleil], ces petites fleurs jaunes s’épanouissent.
> La virgule sépare deux groupes de mots ayant la fonction de complément de
phrase.
[Chaque soir, au coucher du soleil, ces petites fleurs jaunes s’épanouissent] ; [elles
dégagent alors une fraîche odeur citronnée].
> Le point-virgule sépare deux phrases de même niveau syntaxique.
phrase.
[Chaque soir, au coucher du soleil, ces petites fleurs jaunes s’épanouissent] ; [elles
dégagent alors une fraîche odeur citronnée].
> Le point-virgule sépare deux phrases de même niveau syntaxique.
I-LA COORDINATION DE GROUPES PRÉPOSITIONNELS (GPRÉP)
Dans la coordination et la juxtaposition de groupes prépositionnels (GPrép), c’est-à-dire
de groupes débutant par une préposition, il faut respecter une règle particulière : on doit
répéter les prépositions à, de et en au début de chacun des GPrép désignant des entités
différentes. Les autres prépositions peuvent être répétées ou non.
Dans la coordination et la juxtaposition de groupes prépositionnels (GPrép), c’est-à-dire
de groupes débutant par une préposition, il faut respecter une règle particulière : on doit
répéter les prépositions à, de et en au début de chacun des GPrép désignant des entités
différentes. Les autres prépositions peuvent être répétées ou non.
Ex :
J’ai envie [de me faire couler un bon bain] et [de me détendre au moins une heure].
J’aime bien me détendre [en lisant un roman] ou [en prenant un bain chaud].
J’ai confié mon chien [à ma sœur] et [à son mari] le temps de mon voyage.
Je compte [sur ma sœur] et [(sur) son mari] pour en prendre soin.
J’ai confié mon chien [à ma sœur] et [à son mari] le temps de mon voyage.
Je compte [sur ma sœur] et [(sur) son mari] pour en prendre soin.
> Ici, la répétition de la préposition sur est facultative.
La sortie a été reportée [à cause du froid] et [(à cause) de la neige].
> Ici, la répétition de la première partie de la préposition à cause de est facultative ;
on doit cependant répéter obligatoirement le de (du, des).
J’ai confié mon chien à ma [sœur] et [amie].
> Ici, sœur et amie représentent une seule personne.
II-LA COORDINATION DE SUBORDONNÉES CIRCONSTANCIELLES
Les subordonnées circonstancielles expriment différentes valeurs de sens, lesquelles sont précisées par un mot de relation ayant la fonction de subordonnant. Voici quelques exemples de subordonnants de cause ou de justification : parce que, puisque, comme, étant donné que, vu que ; de temps : avant que, après que, lorsque, quand, etc. ; de but : pour que, afin que, etc.
Dans la coordination et la juxtaposition de subordonnées circonstancielles, il faut respecter une règle particulière : les subordonnants doivent être répétés ou tout simplement repris par que devant le deuxième élément coordonné ou juxtaposé.
Ex :
Il est venu : [parce qu’il avait une affaire à régler] et [(parce) qu’il voulait me parler].
> Ici, la répétition de la première partie du subordonnant parce que est facultative ; on doit cependant répéter obligatoirement le que (qu’).
Ferme les fenêtres [avant qu’il se mette à pleuvoir] et [(avant) que nos papiers
s’envolent].
> Ici, la répétition de la première partie du subordonnant avant que est facultative ; on doit cependant répéter obligatoirement le que (qu’).
Ferme les fenêtres [avant qu’il se mette à pleuvoir] et [(avant) que nos papiers
s’envolent].
> Ici, la répétition de la première partie du subordonnant avant que est facultative ; on doit cependant répéter obligatoirement le que (qu’).
Attention ! Lorsque la cause est exprimée par le coordonnant car, ce dernier n’est ni répété ni repris par que devant le deuxième élément coordonné.
[Il est venu], car [il avait une affaire à régler et il voulait me parler].
[Il est venu], car [il avait une affaire à régler et il voulait me parler].
III-LA COORDINATION DE SUBORDONNÉES RELATIVES
Dans la coordination et la juxtaposition de subordonnées relatives, on doit respecter une règle particulière : lorsque le pronom relatif et le sujet de la deuxième subordonnée relative sont les mêmes que ceux de la première, on ne les répète pas, mais ils doivent être exprimés s’ils sont différents.
Dans la coordination et la juxtaposition de subordonnées relatives, on doit respecter une règle particulière : lorsque le pronom relatif et le sujet de la deuxième subordonnée relative sont les mêmes que ceux de la première, on ne les répète pas, mais ils doivent être exprimés s’ils sont différents.
Ex :
C’était une marchandise [dont tout le monde avait besoin] et [voulait faire provision].
> Les deux relatives coordonnées sont équivalentes à ces phrases :
[Tout le monde avait besoin de la marchandise.]
[Tout le monde voulait faire provision de la marchandise.]
Le sujet tout le monde est le même dans les deux phrases et le pronom relatif doit aussi être le même pour remplacer de la marchandise : on emploie dont parce que ce groupe débute par la préposition de (avoir besoin de…, faire provision
de…).
[Tout le monde avait besoin de la marchandise.]
[Tout le monde voulait faire provision de la marchandise.]
Le sujet tout le monde est le même dans les deux phrases et le pronom relatif doit aussi être le même pour remplacer de la marchandise : on emploie dont parce que ce groupe débute par la préposition de (avoir besoin de…, faire provision
de…).
Ex :
Le cola demeurait la marchandise-clé [dont tout le monde avait besoin] et [qu’on
venait régulièrement se procurer].
Le cola demeurait la marchandise-clé [dont tout le monde avait besoin] et [qu’on
venait régulièrement se procurer].
> Les deux relatives coordonnées sont équivalentes à ces phrases :
[Tout le monde avait besoin de la marchandise.]
[On venait régulièrement se procurer la marchandise.]
Le sujet n’est pas le même dans les deux phrases et le pronom relatif ne doit pas être le même pour remplacer de la marchandise et la marchandise : le premier groupe débute par la préposition de, on doit donc employer le pronom dont ; le second groupe est un GN complément direct du verbe se procurer, on doit donc
employer le pronom relatif que (qu’).
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