Histoire de La tragédie
I- Définition de la tragédie :
Selon la définition du Petit Robert, la tragédie est : « une œuvre dramatique en vers, présentant une action tragique dont les événements, par le jeu de certaines règles ou bienséances se traduisent essentiellement en conflits intérieurs chez des personnages illustres aux prises avec un destin exceptionnel ».
Ce qu’il faut mentionner, et ce que le dictionnaire mentionne aussi d’ailleurs, c’est qu’elle nous vient de la Grèce antique.
Plus précisément, elle est née du dithyrambe, culte fait au dieu Dionysos. Voyons donc les deux grandes périodes de la tragédie : la période antique et la période classique.
II- Un peu d'histoire :
Tout a commencé par la présence d’un choeur qui célébrait le dieu en se produisant autour de son autel.
Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c’est ce qui a permis les dialogues tels qu’on les connaît dans la tragédie grecque.
Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c’est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l’homme aux dieux. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses.
Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l’histoire de la Grèce.
Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l’hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l’homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Oedipe roi de Sophocle incarne bien l’homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.
Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c’est ce qui a permis les dialogues tels qu’on les connaît dans la tragédie grecque.
Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c’est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l’homme aux dieux. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses.
Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l’histoire de la Grèce.
Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l’hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l’homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Oedipe roi de Sophocle incarne bien l’homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.
III- La tragédie antique et la tragédie moderne :
La tragédie classique se devait de respecter la règle des trois unités : de lieu, de temps, et d’action. Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochements intimes, comme les baisers...).
Le tragique moderne se trouve dans toute expérience qui révèle, de façon douloureuse et désespérante, la fragilité et la misère de la condition humaine.
IV– Les conditions de représentation :
Les premières représentations de tragédies eurent lieu sur l’Agora d’Athènes, c’est-à-dire le lieu de rencontre des citoyens. Au Vème siècle, le théâtre avait lieu en plein air. Sa structure spatiale correspond à celle du schéma suivant:
Le theatron, signifiant "lieu d’où l’on regarde" était la partie réservée au public. Il était formé de gradins de bois et de pierre étagés sur les pentes de la colline, d’escaliers et de passages transversaux. Malheureusement, ce qu’il en reste à l’heure actuelle n’est pas vraiment représentatif de l’ampleur que prenait les spectacles puisque la pierre utilisée a souvent été reprise pour les constructions médiévales.
L’orchestra, au milieu, regroupait les acteurs et les choreutes (personnes formant le chœur). C’était une aire circulaire en terre battue au centre de laquelle se trouvait l’autel de Dionysos.
Derrière l’orchestra se trouvait la skénè, au départ, c’est une baraque en bois où les acteurs peuvent se changer. Plus tard, elle fera partie intégrante de l’action et sera même un élément du décor. Cependant, contrairement à notre théâtre contemporain, le théâtre grec ne fait preuve d’aucune recherche de réalisme. Le décor est simple et schématique, c’est au spectateur qu’il revient d’imaginer ce qu’il ne voit pas mais que la tragédie décrit.
De part et d’autre de la skénè, deux parodos permettaient d’accéder à la fois au theatron et à l’orchestra. C’était des sortes de rampes d’accès. Celle située à droite était orientée en direction du Pirée et de l’Agora, correspondant au port et à la place publique. L’entrée par la gauche désignait quant à elle la campagne. Il est donc important de voir que la skénè peut symboliser un lieu de rencontre géographique dans la tragédie : par exemple les acteurs venant de la droite représentent des personnages de la cité tandis que ceux venant de la gauche viennent de l’étranger et peuvent être par exemple des ennemis. Mais cette rencontre est multiple, puisqu’elle se fait aussi entre les acteurs et le public.
Le tragique moderne se trouve dans toute expérience qui révèle, de façon douloureuse et désespérante, la fragilité et la misère de la condition humaine.
IV– Les conditions de représentation :
Les premières représentations de tragédies eurent lieu sur l’Agora d’Athènes, c’est-à-dire le lieu de rencontre des citoyens. Au Vème siècle, le théâtre avait lieu en plein air. Sa structure spatiale correspond à celle du schéma suivant:
Le theatron, signifiant "lieu d’où l’on regarde" était la partie réservée au public. Il était formé de gradins de bois et de pierre étagés sur les pentes de la colline, d’escaliers et de passages transversaux. Malheureusement, ce qu’il en reste à l’heure actuelle n’est pas vraiment représentatif de l’ampleur que prenait les spectacles puisque la pierre utilisée a souvent été reprise pour les constructions médiévales.
L’orchestra, au milieu, regroupait les acteurs et les choreutes (personnes formant le chœur). C’était une aire circulaire en terre battue au centre de laquelle se trouvait l’autel de Dionysos.
Derrière l’orchestra se trouvait la skénè, au départ, c’est une baraque en bois où les acteurs peuvent se changer. Plus tard, elle fera partie intégrante de l’action et sera même un élément du décor. Cependant, contrairement à notre théâtre contemporain, le théâtre grec ne fait preuve d’aucune recherche de réalisme. Le décor est simple et schématique, c’est au spectateur qu’il revient d’imaginer ce qu’il ne voit pas mais que la tragédie décrit.
De part et d’autre de la skénè, deux parodos permettaient d’accéder à la fois au theatron et à l’orchestra. C’était des sortes de rampes d’accès. Celle située à droite était orientée en direction du Pirée et de l’Agora, correspondant au port et à la place publique. L’entrée par la gauche désignait quant à elle la campagne. Il est donc important de voir que la skénè peut symboliser un lieu de rencontre géographique dans la tragédie : par exemple les acteurs venant de la droite représentent des personnages de la cité tandis que ceux venant de la gauche viennent de l’étranger et peuvent être par exemple des ennemis. Mais cette rencontre est multiple, puisqu’elle se fait aussi entre les acteurs et le public.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire